Pourquoi mon oncologue ne me recommande pas la prise de compléments alimentaires ?

Pourquoi mon oncologue ne me recommande pas la prise de compléments alimentaires ?

C'est une situation très connue des patients sous chimiothérapie. L'oncologue vous demande d'éviter toute prise concomitante de plantes sous forme de compléments alimentaires avant et pendant la chimio. Et c'est normal !

Osmoz vous explique pourquoi…

La prise de compléments alimentaires peut s’avérer dangereuse

Afin d'éviter toutes interactions avec les molécules du traitement anticancéreux, il est préférable d'être extrêmement prudent avec les compléments alimentaires à base de plantes. Toutes interactions pourraient mener à une modification de l'efficacité de la chimiothérapie, à la hausse comme à la baisse. Les 2 cas sont problématiques car le principe même de la chimiothérapie consiste à détruire les cellules cancéreuses. Malheureusement la précision du traitement sur les cellules tumorales n’est pas de 100% et plusieurs cellules saines sont également touchées, en particulier celles à renouvellement rapides (peau, ongles, cheveux…). La hausse de l’efficacité peut donc mener à augmenter l’élimination des cellules saines, tandis que la baisse amènera à une destruction incomplète de la tumeur, qui pourra se multiplier.

Le rôle du médecin oncologue est d'adapter au mieux la chimiothérapie en fonction du patient (type de cancer, réceptivité aux médicaments, étendu de la tumeur, etc.) dans le seul et unique but de guérir le cancer. Étant déjà très occupé, il est évident qu'il ne peut analyser chaque produit pour savoir si oui ou non il présente un risque d’interaction. C'est donc un refus par principe de précaution.

Des interactions mal connues

Il est vrai que les interactions entre les plantes et les médicaments sont assez peu connues par la plupart des professionnels de santé, étant bien plus experts dans les interactions entre médicaments. Certains néanmoins se spécialisent dans la phytothérapie, n’hésitez pas à en discuter avec eux !

En termes d’interactions, le pamplemousse reste l’exemple le plus connu, il est ce qu’on appelle un inhibiteur enzymatique, c'est à dire qu'il va empêcher l'action du médicament en prenant sa place sur le site actif. Mais il existe beaucoup d'autres aliments présentant d'autres formes d’interactions pouvant modifier l'activité du médicament. Prudence donc !

Attention à l'auto prescription et aux conseils douteux !

Méfiez-vous de ce qu'on peut trouver sur certains sites internet, même les sites axés santé, il arrive que ceux-ci conseillent des « trucs et astuces » pour mieux vivre sa chimio en présentant les plantes à prendre pour diminuer les effets indésirables. Mais leurs recommandations ne se basent sur aucune référence scientifique, Osmoz a même trouvé des plantes dangereuses parmi leurs sélections.

Attention également aux forums, une plante qui convient à l’un ne convient pas forcément à l’autre. En effet beaucoup de facteurs entre en jeu, notamment le type de cancer, le traitement chimio et son dosage qui varie d’une personne à une autre.

Pour une sécurité maximum, commandez les produits Osmoz en ligne ou en pharmacie, les seuls compléments alimentaires à base de plantes certifiés "chimio-compatibles" et capables de réduire les effets indésirables du traitement.

 

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