L’activité physique pendant le cancer

L’activité physique pendant le cancer

Comme chacun sait, l'activité physique est essentielle au maintien d'une bonne santé. Des études scientifiques ont montré sa contribution à la réduction du risque de cancer, ainsi que des bénéfices pendant et après la maladie. Une bonne raison pour chausser ses baskets ! 

L'importance de l'activité physique 

La chimiothérapie a malheureusement de nombreux effets secondaires comme la fatigue, la perte de masse musculaire et la diminution de la capacité cardiaque. L'exercice physique permet d’augmenter son énergie et d'améliorer la qualité de sommeil. 

Vous devriez être physiquement actif, idéalement 30 à 60 minutes par jour ou 5 fois par semaine.

L'activité physique et le sport peuvent rapidement devenir vos meilleurs alliés lors d'une maladie. Avoir une activité physique possède de nombreux avantages pendant la rémission. Elle aide à lutter contre la fatigue et facilite le retour à la vie sociale. À long terme, elle peut réduire le risque de récidive de certains cancers, comme les cancers du sein, du côlon et de la prostate. La chimiothérapie peut causer des dommages au cœur, mais l'exercice physique peut aider à renforcer le cœur et à améliorer sa capacité à pomper le sang.

À plus long terme, l’activité physique à de nombreux bienfaits. Elle vous aidera à réduire le risque de développer des maladies chroniques telles que le diabète, l'obésité ou différents types de cancer (côlon, endomètre, poumon). 

Évidemment, il est important de prendre en compte vos conditions de santé et les effets secondaires de la chimiothérapie pour planifier l'exercice en conséquence. Si vous vous sentez trop fatigué pour un sport intensif, essayez de bouger plusieurs fois par jour à des intervalles d'au moins 10 minutes consécutives. Sur 3 points, vous atteignez 30 minutes d'activité quotidienne. Même s'il n'est pas toujours facile d'avoir la volonté d'agir, les bénéfices ne se feront pas attendre. 

Dans tous les cas, il est important de consulter votre médecin, il saura vous conseiller sur le niveau d’intensité adapté à vos besoins. Pour être en bonne santé, il est nécessaire d’avoir une bonne alimentation et d’éviter les carences. Nous avons d'ailleurs fait un article sur les vitamines essentielles à notre corps, dont nous vous conseillons la lecture. 

Quelle activité me convient ? 

Faire du sport à de nombreux bienfaits. Hormis aider à garder la ligne, il aide à évacuer le stress physique et psychologique. Il apporte force, dynamisme et équilibre au quotidien. Les sentiments de fierté après une activité physique, même modérée, affectent le bien-être mental et l'estime de soi, ce qui n’est pas négligeable pendant la période de cure. 

Mais alors quel sport choisir ? 

Certaines activités sont à privilégier, comme le vélo, que ce soit en extérieur ou à la maison grâce au vélo d'appartement. 

L'exercice doux, la relaxation, le tai-chi, le yoga aident à développer la force et à se recentrer sur soi-même. 

La natation renforcera vos muscles en douceur. Grâce à la portance de l’eau, le corps n’aura pas à gérer d’impact, idéal pour les articulations. 

Comment bouger au quotidien ? 

Il ne faut pas oublier que pratiquer une activité physique ne signifie pas nécessairement faire du sport. Cela comprend les activités quotidiennes comme marcher, prendre les escaliers au lieu de l'ascenseur (ce qui aide à développer les muscles), faire de l'artisanat et même du jardinage. Concernant la marche, si vous avez un magasin à proximité, allez faire vos courses à pied. Dès qu'il fait beau, allez vous promener. Cela vous aidera à faire les 10 000 pas recommandés par jour. 

Attention, avant de commencer toute activité consultez toujours votre médecin. L'activité physique peut être contre-indiquée dans certains cas :

  • anémie
  • fatigue extrême 
  • plaies ou cicatrices en cours d’évolution 
  • décompensation de pathologie cardiopulmonaire 
  • lésions osseuses du rachis ou des os longs (dans ce cas, il faut éviter de mobiliser le membre atteint)
  • syndrome infectieux sévère en cours d’évolution
  • dénutrition sévère
    Retour au blog

    Laisser un commentaire